Paresse
et Friponnerie
Yves Vargas
J’ai à traiter de la paresse dans le
cadre d’une réflexion sur la pathologie politique. Le sujet
est plutôt facile car les textes ne sont pas rares et sont concordants.
L’oisiveté des riches qui gangrène l’économie,
celle des femmes du monde qui corrompt les mœurs, la paresse des
Corses qui les pousse aux vols : j’en passe, nous y reviendrons.
Il semble bien établi que Rousseau n’accorde à la
paresse aucune vertu et qu’elle soit à la racine de nombreux
vices ; bref, elle est une sorte de maladie sociale : «Riche ou
pauvre, puissant ou faible, tout citoyen oisif est un fripon.» (Emile,
III, p. 470)
Il m’incombe donc de dresser le tableau de cette friponnerie, et
de ses effets pathogènes.
(...)
Nb : la totalité de cet article est disponible dans la version
papier de Cités.
|