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  Les penseurs politiques contemporains  
 

Hannah Arendt (1906-1975)

Michelle-Irène Brudny


« Hannah Arendt avait l'air enchanté, sur la piste d'un paradoxe flambant neuf. Ses yeux et son sourire avaient un éclat plus profond que celui de la tolérance, car il jaillissait d'un besoin d'aimer ce qui était étranger, et de pardonner ce qui paraissait laid, horrible, sauvage » (F. Prokosch, Voices. A Memoir). Le romancier précise que le trait le plus frappant, chez les trois femmes les plus intelligentes qu'il ait rencontrées (Gertrude Stein, Marguerite Yourcenar et Hannah Arendt), est leur amour de l'ambiguïté. Une attirance intempestive pour le paradoxal explique sans doute l'irrédentisme et la rémanence des controverses où certaines positions d'Arendt se sont trouvées, pour longtemps, prises…

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Nb : la totalité de cet article est disponible dans la version papier de Cités.