Que
reste-t-il du pouvoir judiciaire ?
Eric Halphen
À force de répéter sans cesse la même rengaine,
on finit par éprouver la pénible impression d’inutilité
de celui qui hurle dans le désert, la gorge sèche, des ampoules
plein les pieds, l’angoisse de l’horizon toujours aussi vide,
et pourtant la certitude que renoncer et rebrousser chemin serait plus
qu’une défaite ; mais quasiment un acte de désespérance.
Voilà : c’est de justice qu’il s’agit, encore
et toujours la justice, feu le troisième pouvoir devenu, via l’autorité
judiciaire, un service public de la justice qui n’a
rien de déshonorant, certes, mais qui ferait se retourner Montesquieu
dans sa tombe.
(...)
Nb : la totalité de cet article est disponible dans la version
papier de Cités.
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