Sommaire général
 
  Dossier : L’Ère du divertissement
La société en représentation
 
 

Jeux sur écrans,
apothéose ou simulacre du spectacle ?


Jean-Jacques Wunenburger


L'intelligence des pratiques sociales passe généralement par des catégories binaires, qui découpent le réel en moitiés égales ou inégales, mais qui prétendent épouser une totalité de comportements ou de vécus. Ces binômes classiques ont pourtant servi autant de leviers que d'obstacles épistémologiques. Le profane et le sacré, le privé et le public, le travail et la fête, le sérieux et le jeu prétendent ainsi renvoyer à des champs spécifiques et complémentaires. Le divertissement ne serait-il pas de même à la fois éclairé et masqué par le couple vie active-loisir, qui a fait les beaux jours d'une certaine sociologie des loisirs ? Suffit-il en effet de convoquer l'opposé du travail, l'inactivité et le ludique, tant sur le plan individuel que collectif, pour rendre raison du divertissement ?

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Nb : la totalité de cet article est disponible dans la version papier de Cités.