Les
Mathématiques et l’exclusion
Daniel Parrochia
Commençons par une précision liminaire: le présent
travail est un peu l'aveu d'un échec ? la quête d'exclusions
objectives et incontestables ?, et nous voulons prévenir d'emblée
le lecteur de la minceur de son propos: nous entendons au fond montrer
essentiellement trois choses, fort banales au demeurant:
1) Le fait que toute pensée rationnelle informative ? c'est d'ailleurs
une évidence depuis Leibniz (et sinon, depuis De Morgan) ?, consiste,
généralement, ~ ne chercher à énoncer qu'une
partie de l'univers du discours, ce qui présuppose donc qu'on puisse
exclure de cet univers ce que, précisément, ne veut pas
en énoncer. En ce sens, la logique et la mathématique, y
compris classiques, sont bel et bien fondées, en tout cas dans
leur pratique, sur des exclusions, en tout cas jusqu'au moment où,
nous le verrons, elles atteignent l'infini.
2) Il est cependant possible de considérer que l'exclusion n'est
pas simplement un fait, mais une demande.
(...)
Nb : la totalité de cet article est disponible dans la version
papier de Cités.
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